Aux cimes de l'humanité |
Page 4 sur 6 Quel avenir pour la planète ?
Dans les années 1960, un membre de l’académie des sciences, Marcel Violet, décédé en 1973, travailla sur la recherche de phénomènes qui favorisent la vie. Il déclara : "Nous vivons actuellement une époque où apparaissent des choses extrêmement inquiétantes, absolument inconnues nos grands parents…". Parmi elles, il prenait l’exemple de plantes cultivées mais aussi d’animaux atteints de maladies nouvelles ; chez les humains eux-mêmes apparaissent des phénomènes inquiétants, précisait-il… Le chercheur dédia dès lors une partie de sa vie à mettre au point un appareil de dynamisation de l’eau, dont les effets bénéfiques avaient pu être validés à l’hôpital de Roubaix lors d’un essai sur une période de six mois. Aujourd’hui, le laboratoire Marcel Violet continue de commercialiser son dynamiseur et la société Aqua Dyn située à Auroville près de Pondichéry dans le sud de l’Inde, a repris le principe qu’elle a amélioré en y ajoutant une dynamisation par le son et les couleurs. Le système est commercialisé sous le nom de fontaine Mélusine. [informations sur le site ressourcement.info] Yann Olivaux, biophysicien et hydrosophe, auteur de l’ouvrage La nature de l’eau, rappelle que la notion de pollution est vaste, complexe et difficile à cerner. Il la définit comme une "modification du milieu due à l’activité humaine entraînant un dysfonctionnement de ce milieu ou une modification de son usage". Il rappelle qu’entre 1930 à 2000, la production mondiale annuelle de produits chimiques est passée de 1 million à 400 millions de tonnes. Deux nouvelles molécules sont désormais mises au point par minute à travers le monde. Et il ne se trouve plus un endroit sur la planète où l’air, l’eau, les sols ou les aliments n’aient été pollués. Mais plus grave encore, la majeure partie des pollutions – radioactivité, CO2, pesticides, métaux lourds – est insidieuse, sans effet immédiat, et non perceptible par nos sens. La création des nouvelles molécules ne fait pas systématiquement l’objet de tests. Au niveau européen, le programme REACH permettra de répertorier et d’évaluer la dangerosité de 30 000 produits chimiques d’ici à 2015. Actuellement, seulement 5 % des 100 000 produits enregistrés en Europe ont fait ou font l’objet d’analyses approfondies. D’autre part, si les tests permettent de mettre en évidence les interactions avec l’air, l’eau et les sols, ils ne permettent pas de tester les interactions avec d’innombrables autres molécules synthétisées, déversées ici et là ! Il existe aujourd’hui trois sources d’exposition aux polluants : l’alimentation, l’air et l’eau. La première est reconnue pour contribuer à 90 % à notre exposition aux pesticides, l’eau y entrerait pour sa part entre quelques unités et 10 % [appréciation de l’Organisation mondiale de santé]. Pour l’air (l’air, la pluie ou le brouillard), les données demandent encore à être affinées ; mais les seuils seraient ici de 10 à 140 fois supérieurs à celui défini pour l’eau potable ! Les sonnettes d’alarme ont été retirées, à maintes reprises. Nous retiendrons le 3ème rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement publié à la veille du Sommet de Johannesburg : 1972-2002-2032, l’état de la planète passé, présent et à venir. Pour conclure Yann Olivaux pense il faut changer notre vision analytique de l'eau par une vision globale, holistique plus liée à la nature de l'eau et à ses propriétés. Les molécules polluantes sont aujourd'hui de plus en plus actives, souvent à cause de leur taille. Elles pénètrent en profondeur nos cellules. La quantité n'est plus un aspect essentiel. Si on prend l'exemple de l'aluminium présent dans l'eau au robinet, qui sert dans le retraitement des eaux usées pour la rendre potable : cet aluminium est hautement bio-disponible et donc très assimilable par les cellules. L'aluminium serait un neurotoxique qui favorise la maladie d'Alzheimer... |