Libye |
Dossier de Martine LE BEC   |
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February 2003 | |||||||||||
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PLAN DES INFRASTRUCTURES ET CARTES30 milliards de dollarsLe projet de la Grande Rivière Artificielle a été défini sur 25 ans, de 1985 à 2010, et devra à terme permettre le transfert de 6,5 millions de m3 d'eau par jour, soit 2 milliards par an, pour un investissement global de près de 30 milliards de dollars. Les deux premières phases du programme, confiées au chaebol sud-coréen Dong Ah, ont conduit à la réalisation de deux grands axes permettant de conduire l’eau vers le littoral, sur au total plus de 3 600 km. Au terme de la première phase (branche est, la cyrénaïque, bassins de Tazerbo et de Sarir)), l’eau arrivait pour la première fois, le 28 août 1991, à Benghazi. En 1997, Tripoli était à son tour desservie ; et ce sont depuis cette date 4,5 et quelques millions de m3 qui sont ainsi chaque jour transférés depuis le fin fond du désert vers le littoral. La troisième phase du projet, en cours de réalisation, va permettre le raccordement entre les deux branches, la cyrénaïque et la tripolitaine (bassins de Hamadah et de Muzurk). D’ici 2010, de nouveaux captages seront encore mis en service plus au sud, dans la région de Kufra, mais aussi aux points extrêmes est (Jaghlub) et ouest (Ghadamès) du pays. Au-delà, l’architecture du réseau, dessinée en forme de Pi, laisse présager de futurs prolongements, à l’ouest, vers la Tunisie et à l’est, vers l’Égypte.
Des réserves énormesSur le seul territoire libyen, plus de 120 000 milliards de m3 de réserves d'eau souterraines ont été recensés : 45 000 milliards à l’est du pays, entre les bassins de Sarir et de Kufra et 75 000 milliards à l’ouest, entre les bassins de Murzurq et de Hamadah… De quoi faire rêver. La Grande Rivière Artificielle – Plan des infrastructures
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