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Dossier de la rédaction de H2o   |
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24/08/2024 | |
La vitesse à laquelle la fonte des glaces en Antarctique fait monter le niveau de l'eau de la mer pourrait être moins importante qu'anticipée, si les circonstances sont favorables. C'est ce que révèle une étude dirigée par une équipe de l'Université McGill. a calotte antarctique fait près de trois kilomètres d'épaisseur. Quand le climat se réchauffe et que la glace quitte les bords du continent, la terre sous la glace est libérée du poids de celle-ci et remonte. Ce phénomène appelé rebond postglaciaire est au cœur de l'étude. Cet effet peut être à double tranchant. Si les émissions de gaz à effet de serre baissent, le rebond aura le temps de se développer suffisamment pour ralentir l'écoulement de la glace vers l'océan. D'une certaine manière, c'est un mécanisme de stabilisation, résume la professeure Natalya Gomez, auteure principale de l'étude et titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les interactions entre la calotte glaciaire et le niveau de la mer. Dans un scénario où les émissions suivraient celles prévues par les accords de Paris, cet effet pourrait ralentir jusqu'à 40 % la montée de l'eau, assure-t-elle. Cependant, si le réchauffement climatique continue au même rythme, ce rebond n'aura pas le temps de survenir. La Presse canadienne – Radio-Canada The influence of realistic 3D mantle viscosity on Antarctica’s contribution to future global sea levels – Science Advances |