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Reportage |
Dossier de la rédaction de H2o   |
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22/10/2024 | ||
L'Indus et ses affluents ont nourri la civilisation du sous-continent indien depuis l'âge du bronze. Plusieurs millénaires plus tard, le Pakistan dépend encore largement du fleuve pour son eau, sa nourriture, ses emplois et même son identité. Mais l'Indus et les vastes glaciers de l'Himalaya qui l'alimentent représentent désormais une menace de plus en plus imprévisible : des inondations meurtrières, exacerbées par le changement climatique, ont frappé le bassin fluvial à plusieurs reprises ces dernières années. Ces catastrophes, ainsi que les préoccupations croissantes concernant la dégradation de l'environnement, ont rendu plus urgente l'initiative Living Indus. Les mesures de restauration sont très variées : elles vont de la culture de mangroves dans le delta du fleuve à la greffe de glaciers en altitude. L'initiative, conduite par le gouvernement pakistanais, a été reconnue en tant qu'UN World Restoration Flagship. Ce label s'inscrit dans le cadre de la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes et récompense les initiatives qui contribuent à la protection et à la revitalisation du monde naturel. À ce jour, l'initiative Living Indus a permis de restaurer plus d'un million d'hectares, et il est prévu d'en restaurer 25 millions d'hectares d'ici à 2030.
Le reportage du PNUE – images de Todd Brown
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