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Dossier de la rédaction de H2o   |
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16/02/2024 | |
Les PFAS sont omniprésents et les seuils réglementaires sont constamment mis à jour et de plus en plus restreints. On estime qu'il existe jusqu'à 12 000 combinaisons moléculaires différentes de PFAS. Cela peut rapidement devenir un cauchemar pour les chimistes analytiques et encore pire si l'on essaie d'évaluer individuellement la toxicologie de chaque composé. Les lignes directrices relatives à la qualité de l'eau potable ont beaucoup évolué, mais la capacité des agences de réglementation à suivre les réglementations concomitantes et cohérentes pour les systèmes agroalimentaires accuse un retard certain : les limites concernant les aliments, les sols, les biosolides et les impacts toxicologiques potentiels sur l'environnement accusent un retard encore plus important. Cela s'explique en partie par le manque de données toxicologiques et en partie par le fait que les seuils réglementaires doivent évoluer en même temps que les méthodes analytiques pour pouvoir réglementer les PFAS en tant que groupe ou leurs combinaisons. Sébastien Sauvé, professeur titulaire en chimie environnementale à l’Université de Montréal, propose d'explorer la contribution de la spectrométrie de masse environnementale à l'évolution des réglementations sur les PFAS. Eco-Environment & Health – Talk@EEH PFAS |