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Étude |
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Dossier de la rédaction de H2o   |
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23/04/2025 | |
Pour préserver la biodiversité aquatique et terrestre, il faut des espaces naturels de grande qualité écologique, reliés entre eux. Mais la coopération nécessaire entre les différents acteurs fait souvent défaut, en particulier dans les zones urbaines. C'est ce que montre une nouvelle étude de l'EAWAG et du WLS (Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage) menée dans le cadre de l'initiative de recherche Bleu-Vert Biodiversité. Les animaux, les plantes et les autres êtres vivants trouvent de moins en moins d'habitats intacts. Il existe certes des zones protégées réparties sur tout le territoire. "Mais à long terme, elles ne suffiront probablement pas à préserver la biodiversité", explique Giulia Donati, post-doctorante à l'Institut de recherche sur l'eau (EAWAG). "C'est pourquoi il est de plus en plus important de préserver ou de valoriser les surfaces naturelles situées en dehors des zones protégées, et de les relier entre elles de manière à assurer l'échange entre les différents peuplements." Dans cette étude, publiée dans la revue spécialisée Conservation Letters, l'équipe de recherche dirigée par Giulia Donati a examiné comment la protection de tels réseaux écologiques est liée à la collaboration entre différents acteurs tels que les autorités, les organisations de protection de la nature et les utilisateurs des terres. |