Autres catégories
Recherche |
Dossier de la rédaction de H2o   |
|
10/08/2022 | |
Selon la NASA, les dix-neuf années les plus chaudes se sont produites depuis 2000, sachant que 2016 et 2020 ont été, à égalité, les plus chaudes jamais enregistrées. Une nouvelle étude dirigée par le Pr José Grünzweig de l’Université hébraïque de Jérusalem, et coécrite par le Dr Omer Tzuk de l’Université de Tel Aviv et le Pr Ehud Meron de l’Université Ben Gourion du Néguev, suggère que le changement climatique a pour effet que les mécanismes des terres arides affectent de plus en plus les zones les zones tempérées de la planète. Ainsi, pour mieux prédire comment les zones les plus humides du monde fonctionneront à l’avenir, l’équipe recommande d'y appliquer les leçons tirées du fonctionnement de la vie dans les régions arides. L’équipe a identifié une douzaine de mécanismes différents des terres arides affectant divers processus comme la distribution de la végétation, la croissance des plantes, le débit d’eau, le bilan énergétique, le cycle du carbone et des nutriments ou la décomposition des matières mortes. Ces mécanismes des terres arides sont contrôlés par des facteurs environnementaux, tels qu’un rayonnement solaire intense, des températures élevées, de grandes étendues dénudées entre les plantes et une disponibilité irrégulière de l’eau. Elle a ensuite classé ces mécanismes suivant la probabilité qu’ils se produisent à l’avenir dans des systèmes plus humides. La question est de savoir quels types de changements pourraient conduire à la reproduction de ces mécanismes. De manière générale, les changements projetés affecteront considérablement le bien-être de la société dans ces régions. Publication dans Nature Ecology and Evolution, 25 juillet 2022 – Israël Science Info |