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Le PNUD lance une plateforme pour promouvoir la coopération |
Dossier de la rédaction de H2o   |
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15/03/2012 | |
Le Programme des Nations unies pour le développement – PNUD, a profité du Forum mondial de l'eau pour lancer une plateforme internationale afin d'engager les acteurs locaux du Nord et du Sud à imaginer des solutions locales pour répondre aux défis en matière d'eau et d'assainissement. Le PNUD a rassemblé un groupe de 25 institutions, comprenant des autorités locales, régionales et nationales, des organisations internationales et multilatérales, des opérateurs dans le secteur de l'eau, des ONG, des organisations privées ainsi que des personnalités publiques prééminentes en vue de l'évaluation, de la conception et de la constitution d'un nouvel outil international pour promouvoir la coopération décentralisée dans le secteur de l'eau et de l'assainissement. La plateforme Global Water Solidarity a d’ores et déjà inauguré une Charte internationale des mécanismes de solidarité décentralisés. "L'initiative du PNUD est importante car 11 % de la population sur Terre n'a toujours pas d'accès à l'eau potable et 2,5 milliards de personnes sont privées des services d'assainissement adéquats", a déclaré Romesh Muttukumaru, directeur adjoint du Bureau des relations extérieures et de la mobilisation au PNUD. "Nous sommes convaincus de la nécessité de mettre en oeuvre cette plate-forme ainsi que la Charte internationale qui la sous-tend car l'action locale basée sur la solidarité peut s'avérer être un outil particulièrement efficace pour réduire les conditions qui sont à l'origine de la pauvreté", a-t-il précisé. Soutenue par les gouvernements de la France et de la Suisse, la plateforme vise à établir des liens entre les autorités locales et les diverses organisations présentes sur ce terrain, afin de les engager à prendre des mesures pour relever les défis en matière d'eau et d'assainissement, comme par exemple, encourager les services municipaux de distribution d'eau dans les pays développés à agir pour soutenir directement l'amélioration des services d'eau et d'assainissement dans les pays en développement par une contribution à hauteur de 1 % de leur revenu ou budget. Selon Romesh Muttukumaru, les autorités locales et les sociétés de distribution d'eau jouent un rôle central pour faire face à ce défi majeur. Idrissa Doucouré, secrétaire exécutif de l'Agence intergouvernementale Eau et Assainissement pour l'Afrique – EAA, a expliqué que les liens entre les villes développées et les villes en voie de développement entraînent un effet multiplicateur, qui se fait ressentir bien au-delà de l'impact immédiat de telles relations. "Il est possible d'aller encore plus de l'avant en catalysant la coopération Sud-Sud grâce à un accès renforcé aux mécanismes et aux capacités de financement, afin de garantir que les avantages du processus soient reproduits maintes et maintes fois, au fur et à mesure du transfert des connaissances et des technologies d'une communauté à l'autre", a-t-il précisé. Issoufou Issaka, ministre de l'Hydraulique et de l'environnement au Niger, a déclaré que la nouvelle plateforme lui donne bon espoir que de nouveaux partenariats peuvent être mis en place pour soutenir les efforts menés par son ministère pour surmonter les défis d'assurer un accès universel à l'eau potable. "Les difficultés peuvent sembler incommensurables", a-t-il dit, "mais grâce aux partenariats décentralisés encouragés par la plateforme Global Water Solidarity, nous serons en mesure de les affronter ensemble, au Niger et dans toute l'Afrique", a-t-il conclu. PNUD – 16-03-2012 |