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Dossier de la rédaction de H2o |
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28/09/2022 | |
Le CEREMA s’est penché sur la question de l’impact des eaux pluviales ruisselant des routes vers les cours d’eau, en se chargeant potentiellement d’hydrocarbures et de nombreux éléments chimiques issus des différents matériaux de la chaussée, des véhicules et des équipements. L’étude bibliographique a montré que l'identification des macro-invertébrés aquatiques pouvaient être le groupe biologique le plus pertinent pour rendre compte de la pollution chronique (liée à l’infrastructure et au trafic) et saisonnière (fondants routiers et herbicides). Un enjeu était d'affiner cette mesure. Un site d’étude a été sélectionné le long de l’A31, près de Thionville (Moselle), avec un trafic allant jusqu’à 75 000 véhicules par jour, et se rejetant dans le ruisseau du Veymerange où les perturbations anthropiques autres que celle de la route sont minimes. Ce travail a confirmé la bibliographie : les outils biologiques actuels basés sur les macro-invertébrés ne permettent pas la mise en évidence d’un impact de polluants physico-chimiques sur le cours d’eau. Le CEREMA a donc réfléchi à une méthode de collecte et d’exploitation des listes de macro-invertébrés. Cette méthode a permis de mettre en évidence un impact, de manière certaine, des eaux pluviales routières de l’A31. |