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Dossier de la rédaction de H2o   |
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19/03/2011 | |||
Depuis les premies conflits sur la création des stations de ski dans les Alpes, dans les années 1950, le mouvement écologiste s'est heurté à l'opacité du système décisionnel français et, partout ailleurs, au "secret défense" ou au secret industriel et commercial. Le mouvement écologiste international est alors devenu démocrate, par souci d'efficacité : pour lever le secret et forcer le pouvoir à dévoiler les atteintes qu'il portait lui-même à l'enironnement. C'est donc un mariage arrangé qui s'est fait entre démocratie et environnement. Mais comment croire que la participation du public assure la meilleure protection de l'environnement possible ? Aujourd'hui même, le Grenelle de l'environnement est passé par là, et a permis à l'environnement de s'émanciper de la question du public. La formule du Grenelle, qui consiste à négocier à cinq – États, collectivités locales, acteurs économiques, syndicats et associations de protection de l'environnement – a fait vaciller la flamme démocrate du mouvement écologiste. L'échec relatif du Grenelle permet de mesurer que le milieu environnementaliste, en tant que lobby, ne pèse toujours pas lourd. C'est peut-être l'expression du peuple, par une démocratie plus vivante, qui pourra changer cette situation.
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