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Dossier de la rédaction de H2o   |
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08/12/2014 | |
L’UHJ et Weizmann créent une méthode pour évaluer l’impact sur les écosystèmesSuite à une étude océanique menée sur une bande de plus de 5 000 kilomètres – de Eilat aux Seychelles, en traversant la mer Rouge, le golfe d’Aden et l’océan Indien occidental, des chercheurs de l’Université Hébraïque de Jérusalem (UHJ) ont créé une nouvelle méthode pour mesurer les impacts de l’acidification de l’eau sur les écosystèmes de tout un bassin océanique. Conséquence directe des émissions des activités humaines, la teneur en CO2 de l’atmosphère et des océans a augmenté de façon spectaculaire au cours des dernières décennies. Dans l’océan, l’accumulation de CO2 provoque une acidification progressive des eaux de surface. Des organismes comme les coraux ont plus de mal à construire leurs squelettes en carbonate de calcium. Cependant obtenir une mesure précise de ces impacts est compliqué car l’effet de l’acidification des océans sur les taux de calcium produits par les organismes marins est très variable et spécifique à chaque espèce. Par ailleurs, les scientifiques ont tendance à utiliser des mesures de terrain locales et spécifiques au site étudié ; il en résulte que leurs mesures reflètent la réponse locale des organismes individuels à des niveaux élevés de CO2, et non une image globale. L’équipe de chercheurs était dirigée par les Pr Boaz Lazar et Jonathan Erez, le doctorant Zvi Steiner et le Pr Amitai Katz, de l’Institut Fredy et Nadine Herrmann des sciences de la Terre (UHJ), en collaboration avec le Pr Aldo Shemesh et le Dr Ruth Yam de l’Institut Weizmann des Sciences. |