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Dossier de la rédaction de H2o   |
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01/06/2010 | |
Les écosystèmes aquatiques d’eau douce rendent des services précieux et
ont un rôle indispensables pour nos territoires : épuration et stockage
de l’eau dans les nappes alluviales, réservoirs de biodiversité, espaces
de recréation, régulation des risques naturel d’inondations, production
de nourriture, beauté des sites, etc. Pourtant, suite à plusieurs
décennies d’un développement économique non durable, ces milieux sont
aujourd’hui dans un état alarmant. Agriculture industrielle intensive,
pesticides répandus à haute dose, barrages hydroélectriques multipliés,
urbanisation imprudente et pollutions diverses, ont fragilisé des
écosystèmes d’eau douce. L’impératif de la restauration des écosystèmes
aquatiques, imposée par la Directive cadre sur l’eau de l’UE, rappelle
l’importance de protéger les milieux naturels encore intacts, mais
souligne aussi les enjeux internationaux de conservation des poissons
migrateurs, ces emblèmes de la biodiversité. Le WWF France, avec le
soutien d’une dizaine d’autres ONG et de diverses entreprises, a édité
un document "Nous voulons des rivières vivantes", qui a été adressé aux
parlementaires et diverses institutions dans le cadre du passage de la
loi Grenelle 2. En cette Année de la biodiversité, avec la mise en place
de la Trame Verte et Bleue, il est urgent de restaurer la "continuité
écologique" des rivières. C’est ce qu’a rappelé Chantal Jouanno le 13
novembre 2009 sur la Sélune, lors du lancement du Plan d’action national
pour la restauration de la continuité écologique des cours d’eau et la
confirmation de la suppression des barrages de Vézins et de La
Roche-qui-Boit, dans la Manche. Le WWF propose de créer un Réseau
Rivières Sauvages, qui permetttra d’identifier et de protéger, le
"capital Rivière" le plus exceptionnel de notre pays. La France doit,
concrètement, démontrer sa volonté d’être à la hauteur des enjeux
planétaires de restauration des fleuves.
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