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Dossier de la rédaction de H2o   |
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22/06/2014 | |
Le 15 juin 2014, Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, en visite dans le marais poitevin, a lancé le 3ème plan national d’actions pour la sauvegarde des milieux humides. Ce nouveau plan quinquennal (2014-2018) poursuit quatre objectifs qui s’articulent autour d’une cinquantaine d’actions : 1. Renforcer la prise en compte des milieux humides dans l’aménagement urbain, dans la prévention des inondations et dans la lutte contre le changement climatique ; 2. Mettre en place une véritable stratégie de préservation et de reconquête de leurs fonctions que ce soit en métropole ou en Outremer en associant l’ensemble des acteurs mobilisés ; 3. Développer une carte de référence à l’échelle nationale pour disposer rapidement d’une vision globale de la situation de ces milieux ; 4. Développer la connaissance et de la formation à la gestion de ces milieux. Alors qu’entre 50 et 66 % des milieux humides ont un usage agricole (principalement en tant que prairies), la valeur de l’ensemble des services rendus par les milieux humides s’établit dans une fourchette de 1 200 à 6 700 euros par hectare selon les contextes et les types de milieux humides (vallée, marais etc.). 50 % des oiseaux et 30 % des espèces végétales remarquables et menacées dépendent des milieux humides cependant que 38 % des milieux humides sont affectés par l’eutrophisation et 31 % par les produits phytosanitaires. Plan national d’action en faveur des milieux humides 2014-2018 |