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Dossier de la rédaction de H2o   |
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06/05/2018 | |
La station d’épuration de Sophia Antipolis (Alpes-Maritimes) est la seule station d’épuration du bassin Rhône-Méditerranée à traiter les micropolluants. Elle traite en particulier les effluents de la technopole qui regroupe près de 1 400 entreprises. Deux études récentes font le bilan de l’efficacité du dispositif. IRSTEA et Suez publient une étude (Micropolis-Procédés) réalisée avec le soutien financier de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée Corse pour évaluer les performances de l’installation d’ozonation. Les résultats concluent à la pertinence de l’installation pour le traitement des substances émergentes tout en identifiant des contraintes en termes de consommation énergétique et de pilotage. Une seconde étude portée par Suez (Micropolis-Indicateurs) traite de la toxicité des molécules, en particulier celle des produits de dégradation. Les premiers résultats sont disponibles. Cette étude propose également une méthodologie pour mieux cibler les réductions à la source. Ces deux documents proposent une série d’indicateurs chimiques et biologiques pour : évaluer l’efficacité des solutions de réduction des micropolluants quelle que soit leur nature (traitement ozonation ou réduction à la source) ; identifier les sources d’émissions pour mieux cibler les actions de réduction à mettre en place. L’ensemble des résultats sera présenté lors de la journée de restitution commune aux deux projets le 31 mai 2018 à Lyon.
Synthèse de l’étude |