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Dossier de la rédaction de H2o   |
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02/02/2025 | |
L’UFC-Que Choisir et Générations Futures dévoilent une étude sur la présence massive des PFAS dans l’eau du robinetGénérations Futures et l’UFC-Que Choisir ont analysé 33 PFAS dans l’eau potable de 30 communes françaises. Les résultats sont alarmants : le TFA, un résidu notamment de certains pesticides, a été détecté dans 24 prélèvements sur 30, notamment à Paris ou dans des communes des agglomérations de Poitiers et Orléans. Certaines zones, comme Tours ou les environs de Rouen, présentent un véritable cocktail chimique, avec respectivement 10 et 11 PFAS différents relevés dans un seul prélèvement. Malgré ces découvertes alarmantes, ces concentrations en PFAS (hors TFA) restent conformes à la norme choisie par la France (somme de 20 PFAS spécifiques limitée à 100 ng/l), bien moins strictes que celles d’autres pays. À titre de comparaison, avec la norme américaine (4 ng/l pour 2 PFAS), 6 prélèvements (sur 30) dont ceux de Rouen et Amiens seraient considérés comme non conformes ; avec la future norme danoise sur les PFAS, encore plus stricte, (2 ng/l pour la somme de 4 molécules spécifiques), 15 prélèvements (sur 30) dépasseraient les seuils admissibles, notamment à Bordeaux et Lyon. Par ailleurs, les concentrations de TFA détectées, excéderaient la limite applicable aux pesticides dans 20 prélèvements sur 30. Une situation d’autant plus préoccupante que cette substance n’est pas recherchée dans les contrôles réglementaires en France, rappellent les auteurs de l'étude. Si l’on appliquait simultanément les normes danoises sur les PFAS et les seuils français pour les pesticides, plus de 80 % des prélèvements (25 sur 30) ne respecteraient pas au moins l’une de ces exigences. |