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France, Adour-Garonne |
Dossier de la rédaction de H2o   |
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22/12/2019 | |
Alors que la loi sur l'interdiction des plastique à usage unique d'ici 2040 vient d'être votée, le SMICVAL, Syndicat intercommunal de collecte et de valorisation des déchets du Libournais Haute-Gironde, veut donner l'exemple. 51 communes et 112 000 usagers de la collectivité se sont engagés contre le plastique à usage unique et la réduction effective des déchets sur leur territoire. En mai dernier, le président du SMICVAL, Sylvain Guinaudie, lançait une délibération mettant fin au plastique à usage unique. En moins de deux mois es collectivités ont répondu à l’appel. Aujourd’hui, cet engagement collectif commence à porter ses fruits puisque 51 maires du territoire ont déjà signé la délibération Zéro Plastique – stop à l’utilisation de plastique à usage unique, dont 30 vont plus loin en devenant "Commune Zero Waste". Cela représente 56 % des habitants du territoire du Syndicat, soit 112 000 habitants. Pour faire de cette transition Zero Waste un projet de société à grande échelle, la collectivité s'est dotée d’une stratégie ambitieuse et a fait des choix audacieux et nouveaux dans le monde des déchets. C’est ainsi que le Syndicat a recruté une "Zero Waste influenceuse" qui use d’un discours novateur, davantage tourné vers des leviers sociologiques que sur une réponse technique pour changer les comportements. Le syndicat a pour ambition de mobiliser les citoyens et tous les acteurs du territoire grâce à une stratégie d’accompagnement qui permettra à chacun de prendre pleinement conscience de l’impact de ses actions sur l’écosystème ; du poids et du prix de ses déchets pour le pays et pour la planète afin de changer leurs habitudes. Baptisée IMPACT, la stratégie du Syndicat se fonde sur trois principes : 1. Changer le regard que l’on porte sur les déchets (s'en est fini des détritus qui disparaissent par magie, l’enjeu est à la prise de conscience des usagers). Déjà dans cet objectif, le SMICVAL s'était distingué en 2017 avec l’ouverture du SMICVAL Market, fonctionnant comme un supermarché inversé ; 2. Responsabiliser les citoyens, les entreprises, les associations, les collectivités, etc., en les rendant acteurs du tri à la source (c’est la première étape du Zero Waste) ; 3. S’appuyer sur les communes qui sont l’échelon de proximité connu des citoyens. |