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Dossier de la rédaction de H2o   |
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15/07/2011 | |
Lors de sa réunion du 12 juillet, l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques – OPECST, a approuvé le rapport présenté par le sénateur Gilbert Barbier (RDSE, Jura) intitulé Les perturbateurs endocriniens, le temps de la précaution. Dans ce rapport, il rappelle que les inquiétudes relatives aux perturbateurs endocriniens proviennent de l’augmentation importante et non encore expliquée de maladies liées au système hormonal comme certains cancers ou des problèmes de fertilité. En France, l’incidence du cancer du sein a doublé depuis 1980. Il en serait de même du cancer du testicule dans les pays développés depuis 1970. En matière de fertilité, les chercheurs s’inquiètent d’une possible combinaison d’une baisse de moitié du nombre de spermatozoïdes et d’une augmentation des malformations génitales masculines. Le rapport souligne que les données scientifiques disponibles rendent crédible un lien de causalité entre ces maladies et l’action de substances perturbant le système endocrinien. En effet, l’impact avéré de certaines de ces substances sur les animaux sauvages, l’analogie avec des produits comme le distilbène ou la chlordécone et plusieurs publications académiques vont dans ce sens. Cependant, les incertitudes restent nombreuses notamment quant aux mécanismes d’action à faible dose, en mélange ou à des moments précis de la vie et quant aux différentes molécules impliquées. Le sénateur Gilbert Barbier estime toutefois que les données disponibles sont suffisantes pour agir dès maintenant afin de protéger les populations les plus vulnérables, tout particulièrement les bébés et les femmes enceintes. Il propose donc :
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