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Dossier de la rédaction de H2o   |
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13/07/2017 | ||||
Mercredi 12 juillet, Nicolas Hulot, ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire, est venu défendre son Plan Climat devant la commission de l'aménagement du territoire du Sénat. Rappelant son objectif prioritaire de définir ensemble une vision et les modalités pour y parvenir, le ministre a cité quatre grands domaines d’engagement – la transition énergétique ; la santé et l’environnement ; l’agriculture et l’alimentation ; enfin, l’économie, l’écologie et les territoires – devant faire l’objet d’une nouvelle dynamique et de trajectoires assorties de conditions d’irréversibilité, qui seront clairement définies dans un souci de cohérence et de prévisibilité pour les acteurs. Concrètement, le ministre a successivement évoqué plusieurs sujets : l'interdiction de nouveau projet d'exploration d'hydrocarbures, la réduction du parc nucléaire, l’évaluation des perturbateurs endocriniens. S’y sont ajoutées, au cours du débat, les questions de la Rance (victime d’une sur-sédimentation causée par l’usine marémotrice), la (nouvelle) mise en pause du grand projet de canal Seine-Nord (en panne de financement), le "mitage" des territoires par les éoliennes, etc. Au cours de son exposé, Nicolas Hulot est également revenu sur la méthode qui devra inspirer le processus des réformes, devant être celle initiée par les accords de Grenelle. "Le XXIe siècle est le moment du bilan, celui aussi de dévouer notre intelligence et nos technologies au progrès", a déclaré le ministre.
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