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Dossier de la rédaction de H2o   |
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01/05/2024 | |
Mardi 30 avril, lors d’une réunion d’experts dans l’enceinte de la Commission européenne, des représentants du ministère de la Santé ont présenté un état des lieux sur la question de ces eaux censées être "pures". Contrairement à ce qu’exige la directive européenne sur les eaux minérales naturelles, la France n’a pas averti Bruxelles des pratiques non conformes par Nestlé alors qu’elle était au courant depuis 2020. En parallèle, la polémique continue à monter. La semaine précédente, Nestlé a annoncé avoir détruit deux millions de bouteilles d’une de ses marques phares, l’eau Perrier. Par le biais d’un arrêté datant du 19 avril, la multinationale a en effet été sommée par le préfet du Gard, département où est pompée l’eau gazeuse, de suspendre sans délai l’exploitation du forage Romaine VIII, situé dans la commune d’Uchaud. En cause, une contamination d’origine fécale probablement causée par les fortes pluies survenues début mars. Sophie Ressouche, responsable du pôle eau souterraine de l’Établissement public territorial de bassin (EPTB) Vistre Vistrenque, chargée de la gestion de la ressource dans la zone où pompe Perrier, explique pourquoi la nappe en question est vulnérable aux pollutions bactériennes. Margaux Lacroux – Libération |