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Dossier de la rédaction de H2o   |
25/02/2025 |
Signée le 24 février par Catherine Lagneau, présidente-directrice générale du BRGM, et Benoit Vallet, directeur général de l’ANSES, la convention permettra d’encadrer de futures recherches et expertises communes dans le domaine de la qualité chimique et biologique de l’eau et des sols, pour mieux contrôler les risques sanitaires associés. Les deux organismes concentreront leurs efforts conjoints sur plusieurs domaines clés pour la qualité des eaux, à commencer par :
- La recherche : s’appuyant sur le Laboratoire d’hydrologie de Nancy de l’ANSES, les travaux communs porteront sur la gestion des ressources en eau, la réutilisation des eaux usées et les transferts de contaminants entre les sols et les eaux souterraines. En particulier, le partenariat permettra de développer des méthodes d’analyse chimiques innovantes pour les micropolluants émergents dans les eaux (pesticides, PFAS, 1,4-dioxane, etc.) et de mutualiser des moyens techniques, comme la spectrométrie de masse haute résolution. En matière de microbiologie, des projets conjoints seront développés sur l’étude des populations microbiennes dans les milieux hydriques, leur biodiversité et leur impact sur les aquifères.
- La phytopharmacovigilance : le BRGM apportera son soutien à l’ANSES dans le cadre de ce dispositif, en exploitant les données relatives aux eaux souterraines et en accompagnant l’analyse des signalements liés aux produits phytopharmaceutiques.
- Le traitement et la diffusion des données : les partenaires s’engagent à développer des outils de gestion des données pour favoriser la prise de décision et la diffusion des connaissances.
BRGM
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