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France, Adour-Garonne |
Dossier de la rédaction de H2o   |
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04/07/2022 | ||
EDF Hydro Sud-Ouest inaugure le plus grand ouvrage de franchissement piscicole d’un barrage en France. L'ouvrage a été réalisé au pied du barrage hydroélectrique de Malause dans le Tarn-et-Garonne. Près de 2 ans de travaux, la création d’une rivière de 450 mètres de long sur 5 hectares et plus de 8 millions d’euros ont été nécessaires pour la réalisation cet aménagement écologique remarquable qui permet aux poissons migrateurs de remonter la Garonne jusqu'à leurs lieux de reproduction dans les Pyrénées. Le projet a été conduit en lien avec les acteurs du territoire et cofinancé par EDF Hydro Sud-Ouest (60 %) et l’agence de l’eau (40 %). Le bassin Adour-Garonne est le dernier bassin hydrographique d’Europe à accueillir les 8 espèces de poissons grands migrateurs (saumon, truite de mer, grande alose et alose feinte, lamproie marine et lamproie fluviatile, esturgeon et anguille). Cette caractéristique unique constitue à elle seule un enjeu majeur en termes de biodiversité et de patrimoine écologique. Premier obstacle depuis l’océan, la centrale hydroélectrique de Golfech, dans le Tarn-et-Garonne, a été équipée dès 1987 d’un ascenseur à poissons puis d’une rampe à anguilles pour permettre la franchissabilité de l’aménagement pour ces espèces. En permanence optimisé, le dispositif a permis, depuis la mise en œuvre en 1993 d’un système de vidéo-contrôle, de compter le passage de plus de 3,2 millions de poissons, les migrateurs représentant 56 % des espèces. En 2019, les services de l’État, l’Agence de l’eau Adour-Garonne et EDF Hydro Sud-Ouest se sont engagés à améliorer encore la franchissabilité de l’aménagement hydroélectrique de Golfech/Malause. Le projet a d’abord fait l'objet d’un modèle réduit développé avec l’Institut Mécanique des Fluides de Toulouse, grâce au travail conjoint des spécialistes du pôle éco-hydraulique de l’OFB et de l’ingénierie d’EDF. Se déployant sur 5 hectares, la rivière artificielle de 450 mètres de long permet aux poissons migrateurs de franchir les 8 mètres de dénivelé qui séparent le lit de la Garonne du lac de Saint-Nicolas pour poursuivre leur remontée vers leurs frayères. Sa mise en eau a été opérée au printemps.
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