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Gaza |
Dossier de la rédaction de H2o   |
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29/12/2023 | ||
D’après les estimations de l’UNICEF, les enfants récemment déplacés dans le sud de la bande de Gaza ne disposent que de 1,5 à 2 litres d’eau par jour pour survivre, une quantité bien inférieure aux recommandations relatives aux minimums vitaux. Des centaines de milliers de personnes déplacées, dont la moitié seraient des enfants, sont arrivées à Rafah depuis le début du mois de décembre et ont désespérément besoin de nourriture, d’eau, d’abris, de médicaments et de protection. La demande ne cessant d’augmenter, les systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement de la ville sont dans un état extrêmement critique. Avec la reprise des hostilités, qui viennent s’ajouter à l’absence d’alimentation électrique, à la pénurie de carburant, à un accès restreint de l’aide humanitaire et aux dégâts causés aux infrastructures, au moins 50 % des installations d’eau et d’assainissement ont été endommagées ou détruites. Dans les abris de la bande de Gaza, de longues files de femmes et d’enfants épuisés attendent pour pouvoir utiliser les toilettes, au nombre d’une toilette en moyenne pour 700 personnes, ce qui pousse les gens à recourir à des stratégies d’adaptation, comme l’utilisation de seaux ou la défécation en plein air. Les douches sont encore moins disponibles, une situation qui réduit quasiment à néant les possibilités d’hygiène et affecte tout particulièrement les femmes et les jeunes filles, contribuant ainsi encore davantage à la propagation des maladies.
Photo El Baba/UNICEF
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