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Canada – Québec |
Dossier de la rédaction de H2o   |
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06/01/2021 | |
Le Québec vient de franchir un grand pas dans la protection des aires marines en annonçant la création officielle de 17 réserves de territoires aux fins d’aire protégée (RTFAP) totalisant plus de 14 000 kilomètres carrés, soit six territoires dans l’estuaire et onze dans le golfe du Saint-Laurent. Dévoilés par le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, ces ajouts au réseau québécois d’aires marines protégées permettent au gouvernement du Québec d’atteindre la cible internationale de 10 % qu’il s’était fixé, alors que le réseau d’aires marines protégées couvre désormais 10,4 % du territoire. Ces RFTAP permettent de protéger des éléments rares et communs de la biodiversité du territoire marin du Québec. De plus, elles entraînent l’interdiction de réaliser toute forme d’activité associée à l’exploration et à l’exploitation des ressources naturelles (minières, gazières et pétrolières), à l'exploitation des forces hydrauliques et à toute production commerciale ou industrielle d'énergie sur l’ensemble de ces territoires. Leur désignation fait l'objet d'un consensus entre le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs et le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles. Les communautés autochtones concernées ont également été consultées. Le réseau québécois d’aires marines protégées était jusqu’ici composé du parc marin du Saguenay–Saint-Laurent (1 245 km2), de la réserve aquatique de l’Estuaire-de-la-Rivière-Bonaventure (1,8 km2) et de la réserve aquatique projetée de Manicouagan (712 km2), lesquels représentaient 1,3 % du milieu marin et côtier du Québec. Les nouveaux secteurs protégés annoncés aujourd’hui, d’une superficie de plus de 14 000 km2, viennent porter la superficie protégée totale à 16 140 km2. |