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Dossier de la rédaction de H2o   |
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25/10/2019 | |
À l’instar de l’Europe, Québec devrait appliquer le principe de précaution avant d’utiliser ou de mettre en marché de nouveaux pesticides dans le secteur de l’agriculture, recommandent des chercheurs de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS). Leur mémoire sur l’impact des pesticides dans l’environnement au Québec était présenté à la commission parlementaire sur les pesticides, en ouverture des auditions publiques. La commission parlementaire, qui s’est tenue en septembre, devait examiner les conséquences des pesticides sur la santé publique et l’environnement ainsi que sur les solutions de remplacement disponibles à venir dans les secteurs de l’agriculture et de l’alimentation. La démarche a été lancée à la suite de l’affaire Louis Robert, un agronome qui avait été congédié par le ministère de l’Agriculture après avoir révélé l’ingérence de l’industrie privée dans la recherche sur les pesticides. Les auteurs du mémoire présenté à la commission ont porté une attention particulière à l’atrazine et aux néonicotinoïdes. Dans un communiqué, la porte-parole de Québec Solidaire en matière d’agriculture, Émilise Lessard-Therrien, appelle les députés de la Coalition Avenir Québec (CAQ) à établir un plan de sortie des pesticides. Leïla Jolin-Dahel – Le Devoir |