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Dossier de la rédaction de H2o   |
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07/03/2011 | |
La construction de la station de traitement de la Mefou et d'un
décanteur à Akomnyada permettra de porter d'ici 2013, la production à
200 000m3/jour. Le résultat de l'appel d'offres n'est pas passé inaperçu
pour qui s'intéresse à l'amélioration des conditions d'accès à l'eau
potable au Cameroun.
Les travaux, dont le début serait imminent, devraient durer environ 18
mois. Selon les sources bien introduites à la Camwater, tous les
financements sont disponibles, les conditions pour le décaissement ont
été levées. Les bailleurs de fonds, notamment, l'AFD ont donné ce que
les spécialistes appellent leur "non objection", pour la publication des
dits résultats d'appel d'offres. "Dans ce même projet, il y a
plusieurs phases. La première c'est la construction de l'usine de
traitement adossée à la Mefou. Dans la deuxième phase, il y a la
réhabilitation de la station de reprise qui est à Messa, les extensions
de réseau, les branchements sociaux et le remplacement des conduites.
Tout cela va faire l'objet d'autres appels d'offres. Ce programme
financé par l'AFD concerne également d'autres villes : Ngaoundéré,
Bertoua, Edéa", explique Basile Atangana Kouna, le directeur général
de la Cameroon Water Utilities Corporation. Avec ce projet, précise
l'interlocuteur, "Yaoundé aura plus d'eau. Au moins 60 000 m3/jour en plus de la production actuelle et on passerait donc à 160 000 m3/jour".
L'enveloppe totale des travaux pour les quatre villes est d'environ 70
milliards de francs CFA, dont 40 milliards de francs CFApour le seul
projet de Yaoundé. En marge de ces chantiers, on peut aussi relever le projet Dexia, qui concerne 52 villes. Les travaux sont en cours d'ailleurs en cours à Mbankomo où la première pierre a été posée en novembre dernier, Bogo, Maroua... Mais au-delà de ces projets et tous ces efforts, la réalité du terrain est que plusieurs personnes se plaignent encore de ne pas avoir accès à l'eau potable. Des plaintes qui exaspèrent les responsables de la Camwater. "Il y a des gens qui ne sont même pas connectés au réseau de la Camerounaise des Eaux, qui ne sont pas branchés et qui crient qu'ils n'ont pas d'eau. À Douala par exemple, on a 70 000 abonnés. Nous avons un taux de desserte de 40 % qui va encore augmenter avec ces travaux", répond-on.
Alain Tchakounte, Cameroon Tribune (Yaoundé) – AllAfrica 27-02-2011 |