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Dossier de la rédaction de H2o   |
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27/04/2019 | |
La Société nationale d'exploitation et de distribution des eaux (SONEDE) ne change qu'entre 100 et 110 kilomètres de réseaux obsolètes sur un total de 1 000 kilomètres programmés annuellement, ce qui constitue une intervention de 10 % seulement, a souligné le ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Samir Taïeb. Lors d'une séance plénière de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour discuter d'un accord financier conclu entre la Tunisie et le Fonds saoudien pour le développement (FSD), dont le montant 247 millions de dinars sera consacré à l'adduction en eau potable des zones rurales dans le gouvernorat de Bizerte, le ministre a ajouté que la SONEDE intervient pour réparer les pannes, ce qui dépasse parfois les montants des nouveaux investissements pour le renouvellement de ces réseaux. Dans sa réponse aux questions de plusieurs députés qui ont passé en revue les problèmes relatifs à l'adduction de l'eau potable vers leurs régions, le ministre a reconnu l'existence de points noirs (zones dépourvues d'eau) chaque été, notamment la région de Sejnane qui constitue pourtant l'un des plus grands réservoirs en eau. Il a relevé, par ailleurs, dans ce contexte, l'existence de difficultés à Zaghouan, Gafsa et certaines régions du sud. En revanche, le ministre a fait savoir que la Tunisie est sortie de trois années de sécheresse et que les ressources en eau ont été consolidées en 2019, ce qui a permis au gouvernement de programmer des adductions en matière d'eau, concernant notamment les eaux d'irrigation. Les réserves des barrages tunisiens sont passées de 721 millions de mètres cubes en mars 2018 à 2,39 milliards de mètres cubes le 25 mars 2019, précisant que la capacité des barrages a atteint 81 %. La Presse (Tunis) – AllAfrica |