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Burkina Faso
Plus de 25 000 latrines sur 50 000 réalisées en 2017

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Dossier de
la rédaction de H2o
  
22/08/2017

Le Comité national de pilotage de la politique nationale de l'eau a tenu une session, le mercredi 9 août 2017, à Ouagadougou, pour examiner et valider le rapport-bilan du 1er semestre de l'année 2017 des cinq programmes nationaux de l'eau.

Le ministère de l'Eau et de l'Assainissement tire un bilan moyen de la mise en œuvre de la politique nationale. "Nous pouvons juger ce bilan moyen car nous constatons que le taux d'exécution est à environ 30 % pour l'ensemble des programmes. Cela pourrait s'expliquer par le fait que nous avons eu beaucoup de soucis à mettre en place le budget", a expliqué le secrétaire général du ministère, Alassoun Sori. En termes de résultats, il ressort du programme d'aménagement hydraulique, l'achèvement des travaux de réhabilitation des barrages de Bani (Sahel) et de Saria (Centre-Ouest) et le démarrage des activités de construction de douze autres barrages, représentant un taux d’exécution à 35 %. Pour ce qui est du programme AEP (approvisionnement en eau potable), 500 forages ont été réalisés, 392 autres réhabilités. Toutefois, les objectifs ont été tenus en matière d’assainissement puisque 25 256 latrines familiales et 356 latrines institutionnelles ont été construites sur un total de 50 000 latrines à réaliser au cours de cette année. En ce qui concerne la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), dix polices de l'eau sur treize ont été mises en place. À cela, s'ajoute la mise en place d'un dispositif de suivi permanent pour la destruction de la jacinthe d'eau dans deux des barrages d’approvisionnement de Ouagadougou. Enfin, en matière de gouvernance, le manuel du dispositif intégré de suivi-évaluation des programmes ainsi que le manuel de gestion des fonds transférés aux communes ont été réalisés  et le nouveau référentiel du cadre de dialogue sectoriel adopté. Nonobstant ces acquis, plusieurs difficultés ont été relevées parmi lesquelles l’insuffisante mobilisation des ressources et des problèmes persistants dans la passation des marchés.

Fleur Birba, Sidwaya (Ouagadougou) – AllAfrica