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Afrique du Sud |
Dossier de la rédaction de H2o   |
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09/09/2013 | |
En Afrique du Sud, la mairie de Johannesburg s'est excusée auprès de la famille de Nelson Mandela. Un avis menaçant de couper l'électricité au père de la lutte anti-apartheid, toujours hospitalisé et dans un état critique, avait été placardé sur les murs de sa maison. Une erreur, assure la municipalité. La presse sud-africaine en a fait des gorges chaudes pendant plusieurs heures. Les services municipaux menaçaient de couper l'électricité et l'eau à Nelson Mandela dans les 30 jours parce que celui-ci ne se serait pas acquitté d'une facture de 6 500 rands, soit quelque 500 euros. L'ancien président était depuis le 8 juin hospitalisé à Pretoria pour une infection pulmonaire et a pu finalement regagner son domicile le 1er septembre. L'indélicatesse des services municipaux de Johannesburg a été révélée par le site internet sud-africain EWN qui se fait un devoir de compiler ce type d'aberrations, et notamment dans le fonctionnement des services publics et été reprise par l'agence de presse sud-africaine, SAPA. Sur 702, l'une des stations de radio proches de l'opposition, cette histoire qui n'aurait pu rester qu'un sujet de plaisanterie s'est transformée en une véritable diatribe. Elle a été l'occasion de comparer la capitale économique de l'Afrique du Sud à Capetown, ville gérée par l'Alliance Démocratique d'Helen Zille. À quelques mois des élections, c'est une fois de plus sur ce terrain que le parti d’opposition veut attaquer le parti au pouvoir, l'ANC. Il dénonce sa gestion des services publics, avec, vingt ans après la fin de l'apartheid, toujours de graves problèmes d'accès à l'eau et l'électricité dans les quartiers populaires, la corruption ou encore une criminalité galopante. Et les excuses de la municipalité de Johannesburg n'ont pas calmé les médias, loin de là. RFI – AllAfrica 06-08-2013 |