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Dossier de la rédaction de H2o   |
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10/01/2012 | |
Le roi Mohammed VI, a procédé, le 5 janvier à Marrakech, à l'inauguration du projet de traitement et de réutilisation des eaux usées de la ville, réalisé pour un investissement global de plus de 1,23 milliard de dirhams (environ 110 millions d’euros). Le projet contribuera au développement urbanistique et touristique de la "cité ocre" à travers le traitement de la quasi-totalité des eaux usées de la ville (120 000 m3/jour), l'élimination des nuisances olfactives, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la préservation des ressources en eau. Premier du genre au niveau du continent africain, ce projet consiste en la réalisation d'une station d'épuration d'une capacité de traitement de 1,3 million équivalant-habitant et la mise en place d'un réseau de réutilisation des eaux épurées constitué de cinq stations de pompage et de 80 kilomètres de conduites. Répondant aux standards internationaux et utilisant les dernières technologies en matière de traitement des eaux usées, la nouvelle station d'épuration de Marrakech adoptera un procédé d'épuration dit "à boues activées" suivi d'une filtration et d'une désinfection aux ultraviolets et au chlore. Le process permet de traiter les boues et les odeurs et de produire une eau de niveau A selon la classification de l'Organisation mondiale de la santé, réutilisable sans restriction pour l'irrigation et l'arrosage des espaces verts et des parcours de golf programmés dans le cadre des projets touristiques dans la ville. Cette station permettra la production de 33 millions de mètres cubes d'eau alternative par an, ce qui représente plus de la moitié de la consommation de la ville. Un réseau permettra d'acheminer l'eau aux différents points d'usage, notamment la palmeraie de Marrakech (810 hectares) qui bénéficiera de 3 millions de m3 d'eau par an, ainsi que les 19 complexes de golf qui seront alimentés en 23 millions de m3 d'eau par an. Parallèlement au circuit de traitement des eaux, la station d'épuration comportera également une chaîne de traitement des boues, devant couvrir 40 % des besoins énergétiques de la station. La STEP disposera par ailleurs d'un laboratoire d'analyses. Ce projet d'envergure est le fruit d'un partenariat entre la régie autonome de distribution d'eau et d'électricité de Marrakech, RADEEMA (596 millions de DH), le budget général de l'État (150 millions de DH) et des promoteurs touristiques (486 millions de DH). Maghreb Arabe Presse (Rabat) – AllAfrica 05-01-2012 |