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Sénégal |
Dossier de la rédaction de H2o   |
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02/03/2015 | |
Seuls 5,5 % des ressources en eau utilisésAvec un potentiel de 35 milliards de mètres cubes d'eau, le Sénégal n'en exploite que 5,5 %. Pour la Banque mondiale, l'agriculture irriguée peut tirer profit de ce potentiel. Si le Sénégal veut renforcer sa production et sa croissance, il peut miser sur l'agriculture irriguée qui offre de nouvelles possibilités. Selon le rapport 2014 de la Banque mondiale sur la "Situation économique du Sénégal", le pays a un potentiel existant de plus de 35 milliards de mètres cubes d'eau, mais n'en utilise actuellement que 5,5 %. Conscient de cet atout, l'État a réalisé des investissements en infrastructures d'irrigation, principalement dans la vallée du fleuve Sénégal, afin de promouvoir la production rizicole. Mais, constate la Banque mondiale, "les résultats n'ont pas été à la hauteur des attentes et l'entretien de ces infrastructures est un problème qui dure depuis longtemps." Elle suggère la mise en place d'un cadre institutionnel, juridique et règlementaire pour un bon entretien de ces infrastructures. La Banque mondiale se réjouit que l'horticulture irriguée ait fait des progrès et qu'elle occupe la priorité dans le Plan Sénégal émergent. Mais elle estime que l'autre priorité du gouvernement, c'est la reconstitution du capital semencier par la mise au point de variétés de semences de céréales et d'arachides à haut rendement et résistantes à la sécheresse. L'État espère relever ce défi en participant au Programme de productivité agricole en Afrique de l'Ouest appuyé par la Banque mondiale. Toutefois, selon la Banque mondiale, "la faiblesse continue du secteur agricole constitue une matière à réflexion". Ainsi, la production céréalière en 2013 a baissé de 12 % par rapport à 2012 et de 17 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années. Cependant, la production arachidière a augmenté légèrement de 2 %, mais elle demeure en deçà de la moyenne des cinq dernières années, ajoute le rapport. Le document explique ces contreperformances par la réduction des terres cultivées, le recours insuffisant aux semences certifiées et l'irrégularité des pluies. Quant à la pêche, victime de la surpêche, elle a enregistré une faible croissance de 1,0 %. M. Ciss, Le Soleil (Dakar) – AllAfrica 16-02-2015 |