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Dossier de la rédaction de H2o   |
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20/12/2022 | |
Pour la cinquième année consécutive, la Tunisie demeure fortement exposée à un stress hydrique, a fait savoir Abdallah Rebhi, expert en ressources hydrauliques et ex-secrétaire d'État auprès du ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, lors d'une réunion annuelle consacrée à la discussion du rapport sectoriel des eaux pour l'année 2021. Face à cette situation, l'expert a appelé à la nécessité de réfléchir à de nouvelles ressources dans les plus brefs délais, faisant remarquer que le taux de pluviométrie a atteint seulement 20 % dans le centre et le sud-ouest du pays à fin décembre 2022, contre 75 % dans le nord-ouest. Selon lui, il est devenu impératif d'améliorer la gouvernance dans le secteur, de maîtriser la gestion des réserves en eaux, de réviser le code des eaux et de parachever les travaux paralysés. De son côté, le directeur chargé du suivi de la gestion du système hydraulique au ministère de l'Agriculture, Abderahmane Ouesli a souligné l'importance du rapport sectoriel annuel des eaux de 2021, présenté pour la 8ème année consécutive, ajoutant que ce dernier fait état d'un déficit pluviométrique de 36 % et d'une baisse de 43 % des réserves en eaux dans les barrages. En ce qui concerne la maîtrise de la gestion des ressources hydrauliques, il a souligné la priorité accordée à l'eau potable et au secteur de l'agriculture, en particulier, la filière des céréales. Pour assurer l'équilibre entre l'offre et la demande à l’horizon 2050, le responsable met l'accent sur la maîtrise de la demande, le recours aux ressources non conventionnelles et la mise en construction de nouveaux barrages. Tunis Afrique Presse (Tunis) – AllAfrica |