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Dossier de la rédaction de H2o   |
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16/10/2012 | |
L'approvisionnement en eau doit se faire de façon continue aussi bien pendant les périodes de forte consommation que pendant les périodes de relâchement. Les centres urbains qui se caractérisent depuis des années par un accroissement du tissu industriel et une densité de l'habitation ont besoin de plus en plus d'eau potable de bonne qualité. D'où la nécessité d'effectuer les travaux nécessaires en vue de renforcer les structures existantes afin qu'elles continuent à assurer l'approvisionnement dans des conditions normales tout au long de l'année. En fait, certaines zones urbaines ont connu depuis 2009 des difficultés dans l'approvisionnement en eau potable notamment au cours des périodes de pointe et durant la saison estivale où on enregistre habituellement une surconsommation de l'eau. Cet état de fait est dû aussi au manque de ressources hydriques ou à l'incapacité de l'infrastructure de base actuelle de faire face à un accroissement constant de la demande. C'est pour cette raison que la Société nationale d'exploitation et de distribution des eaux – SONEDE, a prévu des projets de renforcement de cette infrastructure d'approvisionnement en eau potable au profit de plusieurs zones urbaines dans le cadre de programmes d'avenir. Concrètement le projet vise à assurer une couverture des besoins jusqu'à 2030, et ce, par l'amélioration du rendement des structures hydrauliques dans plusieurs villes au Nord, au Centre et au Sud et grâce à l'augmentation de la capacité de production, de drainage, de stockage et de distribution : au total 32 projets repartis à travers 19 gouvernorats et affectant près de 2,7 millions d'habitants. Pour financer ce projet d'envergure – dont la réalisation s'étalera sur six ans à partir de l'année en cours –, les négociations avec l'agence japonaise de coopération internationale – JICA, ont démarré depuis 2009 au sujet des conditions relatives à l'octroi d'un crédit. Le 17 février 2012, la SONEDE a conclu avec la JICA un accord de crédit pour participer au financement dudit projet d'une valeur de 6.094 millions de yens japonais, soit l'équivalent de près de 100 millions de dinars tunisiens soit 75 % du coût total qui est de 135 millions de dinars. Le reste du financement sera supporté par la société. Le taux d'intérêt du crédit fixe – remboursable sur une période de 20 ans dont 6 années en tant que période de grâce – est de 0,95 %. Chokri Gharbi, La Presse (Tunis) – AllAfrica 29-09-2012 |