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Dossier de la rédaction de H2o   |
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07/03/2023 | |
Le ministre des Travaux publics, de l'Hydraulique et des Infrastructures, Lakhdar Rekhroukh, a affirmé que la stratégie nationale de l'eau visait à renforcer davantage la sécurité hydrique du pays, en augmentant le quota de l'eau dessalée à 60 % du taux global d'alimentation en eau potable à l'horizon de 2030. Lors d'un exposé devant la Commission de la défense nationale de l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Rekhroukh a indiqué que "le taux des eaux dessalées par rapport aux besoins en eau potable est actuellement estimé à environ 18 %, et passera en 2024 à 42 % avec la mise en service des 5 stations de dessalement de l'eau de mer, en cours de réalisation". S’agissant des ressources non conventionnelles, M. Rekhroukh a fait savoir qu'elles constituaient une "solution de base" pour assurer l'eau potable, alors que l'objectif principal de la stratégie nationale en la matière consiste à "garantir de manière définitive l'eau potable aux habitants vivant dans la bande littorale jusqu’à une profondeur moyenne de 150 km, où vivent 80 % de la population". À ce propos, il a souligné que cette démarche s'inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre de la décision du Président de la République, prise lors du Conseil des ministres tenu le 25 juillet 2021, portant généralisation du dessalement de l'eau de mer à toute la région nord du pays. Dans ce cadre, le plan d'investissement tracé par le secteur exige le renforcement des capacités de mobilisation des ressources en eau superficielles à travers la programmation de la réalisation de nombre de nouveaux projets en vue du renforcement du réseau des barrages exploités actuellement, au nombre de 81 structures, a poursuivi M. Rekhroukh. Selon les chiffres avancés, le nombre des barrages exploités devrait atteindre 85 barrages en 2024, portant ainsi la capacité de stockage nationale à 9 milliards de mètres cubes, alors que des études en cours portent sur la réalisation de barrages moyens pour une capacité de stockage globale estimée à 2,5 milliards de mètres cubes. Globalement, l'Algérie compte près de 600 structures de stockage, dont des barrages et des petites retenues d'eau, 13 systèmes de transfert des eaux, 23 stations de dessalement, 211 station de traitement et épuration des eaux usées (STEP) d'une capacité de traitement d'un milliard de m3/an, et près de 280 000 forages. Grâce à ces structures, le pays exploite annuellement près de 11,3 milliards de m3 d'eau de différentes sources (eaux souterraines, barrages, forages, stations de dessalement, STEP), a affirmé le ministre, soulignant que l'objectif est d'atteindre, à l'horizon 2030, une capacité de stockage nationale des barrages de 12 milliards de m3. Algérie Presse Service (Alger) – AllAfrica |