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Bassin de la Volta |
Dossier de la rédaction de H2o   |
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07/09/2019 | |
La Côte d'Ivoire vient d'installer sa structure focale nationale (SFN) pour la réalisation du mandat de l'Autorité du bassin de la Volta. La rencontre a été présidée par le directeur général des ressources en eau du ministère des Eaux et Forêts, le colonel Baptiste Ehoussou, au nom du ministre Alain-Richard Donwahi. La SFN est composée d'une vingtaine de membres issus de ministères sectoriels en charge de la gestion des ressources en eau, du développement rural et de la maîtrise de l'eau dans le domaine agricole, de l'intégration et des Ivoiriens de l'extérieur, de l'économie et des finances, de la décentralisation du développement local et d'ONG et associations de la société civile. Chacun des six pays qui constituent l'Autorité du bassin de la Volta, à savoir le Benin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Mali et le Niger, installeront eux aussi des structures focales nationale pour contribuer à la protection adéquate des ressources naturelles du bassin. Les ressources naturelles du bassin de la Volta sont en continuelle dégradation du fait des activités anthropiques. "La portion nationale du bassin de la Volta, comme partout ailleurs dans le pays, est caractérisée par une croissance démographique très élevée, une forte dépendance de la population à l'agriculture et aux produits de la biomasse comme source d'énergie. Ainsi donc, il est devenu impératif de songer au mécanisme et à la stratégie qui concilient le développement et la protection des ressources naturelles", a expliqué le colonel Baptiste Ehoussou. La superficie totale du bassin est estimée à 400 000 km2, inégalement répartie entre ses États membres. Il représente une source importante de revenus et un moteur de développement socio-économique pour ses populations qui vivent majoritairement d'agriculture, de pêche et d'aquaculture ainsi que l'élevage et la foresterie. Faustin Ehouman, Fratmat.info (Abidjan) – AllAfrica |