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Afrique de l’Ouest |
Dossier de la rédaction de H2o   |
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29/06/2016 | |
S'approprier le programme de révision des normes hydrologiques par les pays membres de la Communauté économiques des États de l'Afrique de l'Ouest – CEDEAO, mobiliser et sensibiliser les populations à l'importance de la préservation des ressources en eau, ainsi qu'une utilisation adéquate des infrastructures étaient les objectifs de la réunion des experts qui s'est tenue début juin, à Abidjan-Cocody, organisée par le ministère ivoirien des Eaux et Forêts, en partenariat avec le Centre de coordination des ressources en eau de la CEDEAO, ainsi que l’UNESCO. Selon le directeur de la gestion des ressources en eau en Côte d'Ivoire, Pr Kouamé Fernand, il s’agissait : de partager d'une part, les résultats des études nationales réalisées par certains pays (Sénégal, Côte d'Ivoire, Guinée, Niger, Togo et Bénin) et, d'autre part, d'obtenir l'engagement des autres pays pour conduire des études sur l'état des lieux ; puis de présenter le programme, d'analyser les différentes phases et les modalités de sa mise en œuvre, ainsi que de son adoption par les pays de l’organisation ; enfin, de réaffirmer l'engagement des pays pour le programme et discuter des stratégies de mobilisation des ressources financières pour la mise en œuvre du programme. Pr Kouamé Fernand a souligné que la révision des normes hydrologiques s'impose face aux effets de changements climatiques. Pour sa part, le vice-président du Programme hydraulique international (PHI-UNESCO), le Pr Jourda Patrice, a plaidé en faveur de l'installation de comités nationaux PHIdans les différents pays de la CEDEAO et plus particulièrement en Côte d'ivoire. Il a indiqué que les normes hydrologiques existantes actuellement sont obsolètes et qu'il faut procéder à leur révision, en vue d'une gestion optimale des ressources en eau. Narcisse Angan, Fratmat.info (Abidjan) – AllAfrica |