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Centrafrique |
Dossier de la rédaction de H2o   |
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04/09/2016 | |
Au moins 16 personnes sont décédées de la première épidémie de choléra enregistrée depuis 2011 en République centrafricaine. L’épidémie a été déclarée par les autorités centrafricaines le 10 août. 66 cas, parmi lesquels 7 impliquant des enfants, ont été enregistrés le long de la rivière Oubangui. "Les jeunes enfants, particulièrement ceux âgés de moins de cinq ans, sont très vulnérables face à cette maladie", a déclaré Mohammed Malick Fall, représentant de l’UNICEF en République centrafricaine. "Nous devons agir au plus vite pour éviter que la maladie, ne se propage et fasse plus de victimes. Le choléra est une maladie qui est facilement évitable." L’épidémie a débuté à Djoukou, dans une région déjà difficile d’accès située le long de la rivière Oubangui à environ 100 kilomètres en amont de la capitale Bangui. Dans cette région, les populations ont peu ou pas accès à l’eau potable et utilisent la rivière Oubangui comme source principale d’approvisionnement en eau. De nombreuses zones de la région sont difficiles, voire impossible d’accès par la route. Des personnes contaminées voyageant à bord de bateaux surpeuplés ont transporté la bactérie en aval. En collaboration avec le ministère de la Santé et ses partenaires, l’UNICEF fournit des médicaments, de l’eau potable, des produits pour la purification de l’eau et des équipements sanitaires aux populations affectées. Des mobilisateurs communautaires sont également déployés dans les zones touchées pour informer la population sur les mesures de prévention : boire uniquement de l’eau traitée, se laver les mains avec du savon, ne consommer que de la nourriture bien cuite et éviter la défécation à l’air libre. La mobilisation des communautés est cruciale pour éviter la propagation de l’épidémie, dans la mesure où la plupart des villages affectés n’ont ni électricité ni réseau de téléphonie mobile. |