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Dossier de la rédaction de H2o   |
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04/09/2016 | |
L'Institut national des statistiques a publié son rapport annuel pour l'année 2015. Le document compile des données révélant, par exemple, les nouveaux seuils de pauvreté des ménages ou encore l'évolution de la consommation de drogue dans le pays. Mais il révèle également des indicateurs plus fondamentaux comme celui de l'accès à l'eau potable ; et c'est ici une bonne nouvelle puisqu’il s'avère que depuis quelques années, l’eau est de plus en plus accessible. Dans la capitale malienne, le taux d'accès à l'eau potable frôle les 100 %. Cependant, Abderamane Dembele, directeur général adjoint de la Société malienne de gestion de l'eau potable, SOMAGEP, tempère la réussite car pour l'instant, en effet, la demande surpasse toujours l'offre. Si aujourd’hui la capacité de production avoisine un peu plus de 200 000 m3 par jour pour la ville de Bamako, la demande est plutôt à 250 000 m3 par jour. Il y a donc un déficit d'environ 50 000 m3 par jour qu'il faut aller rechercher. La SOMAGEP est installée dans dix-huit villes, partout au Mali. Dans le nord par exemple, la majorité des communes sont encore tributaires d'aménagements locaux. Mais, petit à petit, la situation s'améliore. En 2014, 60 % des populations urbaines avaient accès à l'eau potable ; en 2015, le taux est passé à 70 %. Au cours des trois dernières années, de nouveaux forages et de nouvelles extensions ou réhabilitations de réseaux ont permis d'augmenter le nombre d'abonnés mais également la quantité d'eau produite, a précisé le directeur général adjoint de la SOMAGEP. La marge de progression reste évidemment énorme car si les résultats progressent d'année en année, plusieurs millions de Maliens n'ont toujours pas accès à l'eau potable, de façon régulière. RFI – AllAfrica |