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Dossier de la rédaction de H2o   |
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04/07/2011 | |
De plus en plus d'Algériens boudent l'eau du robinet. Parfois blanchâtre ou brune, ou même dégageant une mauvaise odeur, l'eau du robinet est souvent sujette à polémique concernant sa potabilité et sa qualité. Les autorités concernées, notamment les services d'hygiène assurent que l'eau distribuée est conforme aux normes de précautions sanitaires. Il est permis d'en douter vu son goût désagréable et les cas de maladies à transmission hydrique enregistrés dans de nombreuses régions du pays, notamment durant de la saison estivale. Pour les spécialistes, cette eau n'est pas au dessus de tout soupçon ; elle serait trop chargée en chlore, aluminium, nitrates, pesticides, résidus de médicaments... Ainsi, la majorité des stations d'épuration et de traitement d'eau utilisent de l'aluminium (sulfate d'alumine) pour capturer les particules argileuses en suspension, abandonnant une partie de celui-ci dans l'eau. Pourtant de nombreuses études révèlent que l'aluminium est un neurotoxique qui peut être à l'origine de démences dégénératives (Alzheimer), de fragilisation osseuse ou d'accidents cardiaques, car il s'accumule dans le cerveau, les os et les muscles. Certains de ces traitements chimiques sont également soupçonnés d'être à l'origine de cancers. En réalité, dénonce l’article, en Algérie, les contrôles de qualité ne seraient pas réguliers. Le danger ne viendrait pas seulement du robinet, mais aussi des piscines. La qualité microbiologique de l'eau des piscines, qu'elles soient publiques ou privées, est souvent décriée. Les produits de désinfection de l'eau comme le chlore, le brome ou l'ozone se combinent avec les matières organiques apportées par les baigneurs et forment des contaminants chimiques nocifs (trichloramines, chloroforme). Amel Bouakba, La Tribune (Alger) – AllAfrica 26-06-2011 |