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Dossier de la rédaction de H2o   |
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19/03/2016 | |
L'avenir de l'irrigation au Sénégal n'est pas dans le système du goutte-à-goutte, a souligné Serigne Hamadou Amar, secrétaire général de Amar Holding (AH) qui propose comme alternative les pivots, les asperseurs, les enrouleurs. "L'avenir de l'irrigation au Sénégal n'est pas le goutte-à-goutte. Nous voulons mettre en place un système qui va permettre aux producteurs de récolter deux à trois fois dans l'année", a-t-il dit au cours d’une conférence organisée au pavillon Sénégal au Salon international de l'agriculture de Paris. Selon lui, "on peut utiliser le goutte-à-goutte sur les petites parcelles, mais [la technologie impose] de changer les tuyaux chaque année et également de disposer d’un système de filtration assez performant." "Le seul avantage du goutte-à-goutte est qu'on consomme le minimum d'eau mais la technologie aujourd’hui mise en œuvre avec les nouveaux asperseurs, les pivots, les enrouleurs est cinq fois plus économique que le goutte-à-goutte", a soutenu M. Amar, en précisant "non seulement le goutte-à-goutte est trop cher, mais il, nécessite un entretien et nous n'avons pas une eau propre comme chez les israéliens qui sont les meilleurs en technologie dans ce domaine." Selon lui, une autre des technologies d’aspersion serait l'oxygénation. "Le goutte-à-goutte ne ressemble pas à une pluie par contre avec les pivots, les asperseurs permettent une oxygénation un induisant une distance entre la plante et l'eau donc, c'est également beaucoup plus intéressant", a-t-il expliqué. Fatou Diop, Agence de Presse Sénégalaise (Dakar) – AllAfrica |