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Madagascar |
Dossier de la rédaction de H2o   |
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16/02/2021 | |
Des mois sans eau. Il faut vraiment saluer la bravoure et la résilience de la population face au manque cruel d'eau dans plusieurs quartiers de la ville et dans les périphéries de la capitale. Andraisoro, Ambatomaro, Ambohipo, Ambohimangakely, Amo ron'Akona, I taosy, Iavoloha, Amboanjobe, Anosizato... sont privés d'eau depuis plusieurs mois. Les abonnés de la JIRAMA comme les clients des bornes-fontaines sont logés à la même enseigne. Mais les abonnés sont les plus lésés puisqu'ils paient une facture sans bénéficier du service. Ils acceptent la situation à contrecœur. Tout le monde se débrouille pour trouver de l'eau au quotidien. Les bidons s'alignent, immobiles et immuables, devant les bornes-fontaines, attendant désespérément un miracle. La situation se pérennise et le mal gagne de plus en plus de terrain. La JIRAMA n'a que des solutions bidon pour le moment et qui n'ont rien arrangé. De grosses citernes ont été installées un peu partout mais qui n'ont chanté qu'un seul été. Des tuyaux ont été déviés pour approvisionner certains quartiers sans grand succès. Une nouvelle station a été construite à Amoron'Akona et aurait dû être opérationnelle en août 2019 mais jusqu'à présent on ignore où en sont les travaux. Sans eau, la ville de Tana est revenue au Moyen Âge. Pauvreté aidant, on se retrouve dans une saleté indescriptible. Les risques de maladie sont réels. Le coronavirus trouve un terrain parfaitement propice pour se répandre très vite… Sylvain Ranjalahy, L'Express de Madagascar (Antananarivo) – AllAfrica
Voir aussi l’article de Laetitia Bezain de Radio France Internationale |