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Congo-Brazzaville |
Dossier de la rédaction de H2o   |
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12/12/2019 | |
Près de deux ans après le premier sommet sur le Fonds bleu pour le Bassin du Congo, les États parties peaufinent leurs projets à soumettre aux donateurs. Ces initiatives devraient à long terme contribuer au maintien de l'écosystème forestier de la sous-région Afrique centrale. Une étude sur la préfiguration du Fonds bleu venait d'être menée par des experts dont ceux du cabinet Ernest-Young et Innpact. Les résultats renseignent sur la mobilisation à passer d'une économie dépendante des ressources forestières à des activités plus respectueuses de l'environnement. D'après les enquêteurs, les plus importants des projets concernent l'hydroélectricité, soit un montant estimé sur la base de la valorisation du CO2 à 985,9 millions de dollars, viennent ensuite les projets liés à la gestion des ressources hydrauliques pour un coût de 582,1 millions de dollars et les projets d'irrigation estimés à 285,870 millions dollars. Au total, 52 projets à fort impact socio-économique ont été préparés, dont l'exécution serait répartie entre les deux secteurs public (71 %) et privé (29 %). D'autres études sont en cours pour déterminer le portefeuille des projets, avec un pipeline initial de projets, une analyse de maturité et de bancarisation de ceux-ci, une structuration du plan d'investissement, des scénarii de gouvernance et un modèle de gestion. Lors de leur réunion consacrée à la conservation des ressources forestières de la sous-région, tenue en septembre dernier à Brazzaville, les ministres de l'Environnement de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale ont insisté sur des actions et sur une forte implication des acteurs du secteur privé et de la société civile. Fiacre Kombo, Les Dépêches de Brazzaville (Brazzaville) – AllAfrica |