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Madagascar |
Dossier de la rédaction de H2o   |
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09/12/2014 | |
La pluie s'abat sur l'est de Madagascar depuis quatre jours mais la saison tarde à s'installer et les niveaux d'eau dans les barrages hydroélectriques sont au plus bas. En conséquence, la production électrique est insuffisante, les coupures de courant se multiplient et c'est toute l'économie de la Grande île qui en pâtit. D’où l’idée de provoquer des pluies artificielles. Les conditions sont réunies pour provoquer une pluie artificielle lorsque de gros nuages moutonneux du type cumulus défilent dans le ciel. Zo Rabefitia, directeur du service de météorologie appliquée explique la technique : "Il faut aller vers les nuages à l'aide d'avions, pénétrer à l'intérieur des nuages et ensemencer le nuage avec du sel très, très fin. Et c'est autour de ces particules de sel que l'humidité va s'agglomérer et avec le temps formera des gouttes." Si la manœuvre ne comporte aucun risque au niveau environnemental (Il s'agit de simple sel, comme celui qu'on trouve dans les embruns), par contre, elle coûte cher : 50 millions d'ariarys, soit plus de 15 500 euros, en quatre heures de vol. C'est la Jirama, la société nationale d'eau et d'électricité, qui sollicite l'intervention. RFI – AllAfrica 02-12-2014 |