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Burkina Faso |
Dossier de la rédaction de H2o   |
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02/03/2014 | |
Depuis quelques semaines et ce jusqu'en 2016, les populations de la ville de Ouagadougou et de ses environs vont face à une situation de déficit en eau potable. Pour faire face à la situation, l'Office national de l'eau et de l'assainissement – ONEA, a déjà pris des mesures à court, moyen et longtemps termes afin de minimiser les désagréments tout en appelant ses abonnés à prendre leur part de responsabilité. La grande bouffée d'oxygène apportée par la construction du barrage de Ziga n'aura duré qu'une décennie. Les besoins se sont accrus de façon exponentielle. L'alimentation en eau potable a été très vite débordée. L'expansion spatiale de la ville de Ouagadougou qui s'étend désormais jusqu'aux localités environnantes de Saaba, Kamboinsé, Pabré, Zagtouli, Loumbila, etc., met les capacités de l'ONEA à rude épreuve. En période de pointe, comme celle que le pays aborde en ce moment, l'office doit compter sur les réflexes d'économie de ses abonnés. Lorsque les changements climatiques s'ajoutent à l'augmentation des besoins de couverture, les désagréments deviennent difficiles à gérer, surtout dans les quartiers situés en hauteur. Selon les prévisions de la Nationale des Eaux, il faudra attendre 2017 pour voir la deuxième phase de la station de Ziga II opérationnelle. Pour les deux années à venir, il faut faire des efforts de part et d'autre. Au niveau de l'ONEA, une batterie de mesures est déjà enclenchée pour atténuer les conséquences du déficit. Il s'agit principalement de l'amélioration de la gestion de l'eau potable, la réhabilitation de la station de traitement de Paspanga, l'augmentation de sa capacité de production avec la réhabilitatio et la construction de forages mais aussi la réduction des pertes d'eau sur l'ensemble de son réseau. Fasozine (Ouagadougou) – AllAfrica 26-02-2014 |