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Dossier de la rédaction de H2o |
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| 05/07/2012 | |
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Le ministre de l'Hydraulique et de l'Assainissement, Oumar Guèye, a présidé la 6ème revue annuelle conjointe du Programme d'eau potable et d'assainissement du millénaire – PEPAM. Il a annoncé la mise en place d'une unité de dessalement de l'eau de mer. Évaluée à un coût de 238 milliards de francs CFA, cette usine permettra de faire face au déficit d'eau dans les prochaines années. D'une capacité de 50 000 mètres cubes par jour. L’infrastructure fait actuellement l'objet d'une étude, notamment au niveau des consommations d'énergie. Une centrale doit être construite car la SENELEC ne sera pas en mesure de livrer toute l'énergie dont elle aura besoin pour fonctionner. Selon le ministre Oumar Guèye, le Sénégal risque de connaître, d’ici 2014 ou 2017, un déficit de 47 000 mètres cubes par jour. Ce déficit pourrait s’élever à 200 000 mètres cubes par jour en 2025. La menace contraint d’investir dans le rétablissement d’anciens forages et la construction de nouveaux. Les zones maraîchères comme la zone des Niayes consomment beaucoup d'eau, provenant en grande quantité de la Sénégalaise des Eaux – SDE ; "Le gouvernement a estimé que c'est du gaspillage, le maraîchage n'a pas besoin de l'eau traitée provenant de la SDE. Il a donc décidé de mettre en service un forage dont l'eau n'est pas propre à la consommation", a-t-il souligné. Par ailleurs, il a été décidé de réinjecter l'eau traitée à partir des stations d'épuration, comme celle de Cambérène, vers les Niayes et éviter son évacuation vers la mer. Ce projet de 6 milliards de francs CFA est à la recherche d'un financement complémentaire dans le budget de l'État. Concernant le sous-secteur de l'hydraulique rurale, notamment l'accès à l'eau potable, en l’espace de sept ans, ce sont près de 2 100 000 personnes supplémentaires qui ont pu bénéficier d'un accès amélioré de l'eau potable en milieu rural. En 2011, près de 1 000 bornes fontaines et plus de 1 500 kilomètres de réseau ont été réalisés, en vue de donner de l'eau potable à des populations du monde rural. La qualité du service d'eau potable en milieu rural s'est également améliorée en 2011, avec un taux de disponibilité de forages ruraux motorisés de 90 %, contre 86 % en décembre 2010, ceci en dépit de 45 forages en panne. En milieu urbain, la production cumulée d'eau potable a atteint 148,8 millions de m3 en 2011, soit une progression de 1,28 % par rapport à 2010. La qualité bactériologique de l'eau demeure satisfaisante, avec un taux de conformité de 99 % en 2011. En présentant la revue annuelle conjointe du PEPAM, son coordinateur, Ahmadou Diallo, a soutenu qu'au Sénégal le taux d'accès à l'eau potable en milieu urbain est de 98,5 % et 80,1 % en milieu rural.
Eugène Kaly, Le Soleil (Dakar) – AllAfrica 05-06-2012 |
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