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Tunisie |
Dossier de la rédaction de H2o   |
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04/07/2011 | |
Il a été possible d'assurer la mobilisation de 90 % des ressources en
eau de surface mobilisables, mais il est impératif de répondre à des
besoins de plus en plus croissants. La Tunisie est solidaire de tout
effort visant la mise en œuvre d'outils et de mécanismes à même de
concrétiser et d'instaurer des politiques de gouvernance de l'eau.
L'Observatoire du Sahara et du Sahel, en collaboration avec le PNUD – Programme des Nations uniess pour le développement, a organisé à Gammarth un séminaire international sur "les mécanismes et les stratégies à mettre en œuvre pour faire du droit à l'eau une réalité", Salem Hamdi, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Agriculture et de l'Environnement chargé de l'Environnement, qui a ouvert les travaux, propose des compromis plus viables entre la satisfaction de la demande, d'une part, et la préservation du milieu naturel et la conservation des ressources naturelles, d'autre part. Jacques Oudin, sénateur honoraire, auteur d'une loi sur l'eau en France, était sur place pour présenter l’initiative française d’une contribution de 1 % sur la facture consacrée à l’aide au développement. Antoine Joly, délégué général à la Direction française de l'Action extérieure des collectivités territoriales espère relancer la coopération avec les communes tunisiennes dès lors que ces dernières auront élu leurs membres. Cette coopération n'est pas financière mais technique ; des séminaires ainsi que des sessions de formation peuvent notamment être organisés pour une meilleure diffusion des pratiques. La France demeure favorable à une coopération décentralisée et à un échange d'expériences avec d'autres pays ; cette coopération décentralisée était jusqu’à présent restée impossible avec la Tunisie. Chokri Gharbi, La Presse (Tunis) – AllAfrica 29-06-2011 |