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Dossier de la rédaction de H2o   |
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11/09/2011 | |||
La Tribune a publié le 24 août une
série d’articles sur les plaisirs des bains estivaux. En réalité, la
natation continue à être un luxe dans le pays, car il n'est pas aisé
pour les amateurs d'avoir accès aux piscines qui restent, de par leur
prix ou leur éloignement, réservées qu'à une catégorie restreinte de
citoyens.
Constantine, les bassins de Sidi M'cid en attendant d'autres initiatives –
Les espaces aquatiques demeurent le talon d'Achille à Constantine.
Malgré la réouverture partielle des piscines du joyau naturel Sidi
M'cid, beaucoup reste à faire pour étoffer une métropole où la
population, notamment les jeunes en nombre croissant, a besoin de ce
type de structures. Le Creps (Centre régional d'éducation physique et
des sports), qui a aussi ouvert sa piscine, devra permettre aux amateurs
de la nage de se perfectionner.
Une seule piscine pour tout Béjaïa –
Dans la culture et les us locaux, natation rime toujours avec canicule.
Piquer un plongeon dans l'eau est toujours perçu comme une échappatoire
à la chaleur torride de l'été. Faute d'infrastructures adéquates, peu
d'Algériens se rendent régulièrement à la piscine pour entretenir une
bonne hygiène de vie ou prétendre à une carrière sportive. Afin de se
rafraîchir durant la saison chaude, les gens se ruent sur la mer.
Les piscines, un cadre de vie nocturne pour les jeunes à Oran –
Il n'y a pas un large éventail de choix pour les jeunes de la wilaya
d'Oran en matière de loisirs et de distractions en ce mois de Ramadhan
caniculaire. Nombreuses sont les familles, également, qui ne trouvent
aucune distraction ou détente durant ces longues journées caniculaires.
Seul le confort rafraîchissant des maisons et les bouquets des chaînes
satellitaires offrent un cadre palliatif à ces lacunes estivales.
Cap sur les sources et les oueds à Tlemcen
– À l'instar de nombreuses régions du pays, la ville de Sidi Boumediène
subit ces derniers jours une canicule exceptionnelle dont les
conséquences sont multiples, entre autres les incendies qui ont fait des
ravages, outre la désertification marquée par une avancée du désert.
Les records absolus de chaleur qui s'abat sur la région, notamment en ce
mois sacré, rendent la situation difficile pour ceux qui ne sont pas
habitués aux fortes canicules.
Trois piscines pour toute la wilaya de Tizi Ouzou
– Même sans la canicule, la saison estivale est déjà très difficile à
passer pour la quasi-majorité des foyers de Kabylie où les loisirs et
aires de détente dans les semblants de villes et villages abandonnés
font cruellement défaut. La wilaya de Tizi Ouzou ne dispose que de trois
piscines, dont une olympique pour plus de 1,1 million d’habitants.
Les oueds et les barrages pour piquer une tête
– Dans le wilaya de Aïn Defla, des navettes quotidiennes ont été
programmées vers les plages les plus proches ce qui a permis de combler
le déficit en piscines alors que leur présence est plus que nécessaire
dans les régions chaudes non pas seulement pour la détente mais pour
développer également la pratique de la natation. Le problème est le
nombre réduit de piscines dans la wilaya, qui ne peuvent contenir la
population juvénile en quête de lieux pour se baigner ou pratiquer la
natation. Beaucoup se rabattent sur les oueds et les barrages les plus
proches en dépit du risque de noyade. Douze personnes auraient ainsi
trouvé la mort par noyade dans les oueds, bassins et barrages depuis le
début de cette année. Durant le Ramadhan, une grande partie de la
population se rend vers oued B'da, situé dans la partie nord-est du
chef-lieu de la wilaya ou vers les barrages de cette wilaya qui
continuent de recevoir toutes les catégories de la population que ce
soit pour la baignade ou pour la pêche.
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