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Madagascar |
Dossier de la rédaction de H2o   |
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05/11/2020 | |
Entre 4 % et 10 % : en termes d'accès aux services d'assainissement et d'hygiène, Madagascar affiche un taux parmi les plus faibles au monde, tandis que le secteur EAH ne bénéficie que de 0,2 % du budget de l'État. Pour certaines populations, les plus vulnérables (les personnes handicapées, les enfants et les femmes ainsi que les populations des zones les plus reculées et enclavées), le taux d'accès à l'assainissement et à l'hygiène chute jusqu'à 1 %, note l’ONG Eau Assainissement Hygiène (OSCEAH). "Marginalisés et laissés de côté, ces groupes de population sont peu considérés dans les politiques et les divers financements dans le domaine de l'EAH. Notre organisation œuvre en faveur de ces personnes afin d'améliorer leur accès aux services d'assainissement et d'hygiène, un droit fondamental pour toute personne", explique Arsène Raveloson, président de OSCEAH. Son organisation a réuni au BUCAS Antanimena plusieurs acteurs œuvrant dans le domaine de l'EAH pour un atelier de retour d'expérience dans la région Analamanga. L’objectif était d’identifier trois bonnes pratiques permettant d'atteindre les groupes défavorisés et les personnes marginalisées en matière d'assainissement et d'hygiène. C'est dans ce cadre que l'ONG internationale WaterAid et le projet WSUP (Water and Sanitation for the Urban Poor) sont intervenus pour présenter leurs expériences respectives sur la question, conduites à Morondava, d'une part, et à Mahajanga, Toliara et Antananarivo, d'autre part. Hanitra R., Midi Madagasikara (Antananarivo) – AllAfrica
Ireaunie Le 15 octobre a célébré la journée mondiale du lavage des mains, mais sans aucune manifestation officielle ni aucune cérémonie à Madagascar. L'eau est ici devenue une denrée rare et luxueuse, aussi bien d’ailleurs en ville que dans les campagnes. Comment dès lors inciter la population à se laver régulièrement les mains quand le robinet ne fonctionne qu’à deux heures du matin et encore pour quelques gouttelettes. L'eau n’est courante que dans 20 % des écoles même si la coopération japonaise avait organisé une animation sur le lavage des mains dès 2010. Sylvain Ranjalahy, L'Express de Madagascar (Antananarivo) – AllAfrica |