Autres catégories
Mali |
Dossier de la rédaction de H2o   |
|
13/10/2016 | |
Alors que se tenait la revue de la performance des projets et programmes financés par la Banque mondiale, s'est déroulée la cérémonie de signature d'un accord de financement additionnel pour l'alimentation en eau potable. La cérémonie était présidée par le ministre de l'Énergie et de l'Eau, Malick Alhousséïni en présence d'autres membres du gouvernement et de personnalités. La première séquence de la signature a concerné le ministre de l'Économie et des Finances, Dr Boubou Cissé et le directeur des opérations de la Banque mondiale, Paul Noumba Um. Juste après, le directeur général de la Société malienne de patrimoine de l'eau potable (SOMAPEP-SA), Adama Tiémoko Diarra et le directeur des opérations de l'institution de Bretton Woods, ont apposé leurs signatures au bas du document. Avant que ce dernier ne l'échange avec le ministre de l'Économie et des Finances. La Banque mondiale contribue au financement du projet d'eau potable de Kabala à hauteur de près de 40 milliards de francs CFA. À ce premier projet vient donc s’ajouter un second projet pour l'approvisionnement en eau potable des localités de Nioro, Kita, Sélingué, Bougouni, Markala et Gao, totalisant une population de 300 000 personnes, pour un montant de 50 millions de dollars US, soit près de 25 milliards de francs CFA. Toutefois, pour Paul Noumba Um, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Mali, le pays va devoir pérenniser les réformes mises en œuvre dans le secteur de l'eau s’il veut continuer de bénéficier de l'attention des bailleurs de fonds. Le ministre de l'Énergie et de l'Eau est revenu sur l'importance du projet d'alimentation de Bamako en eau potable à partir de Kabala. "Le projet de Kabala a commencé en 2013 et prendra fin en 2018 avec de nombreuses et importantes retombées. À cette date nous pensons que le stress hydrique au niveau de la ville de Bamako sera résolu", a ajouté Malick Alhousséïni. Ecofinance.sn (Dakar) – AllAfrica |