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Dossier de la rédaction de H2o   |
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15/01/2014 | |
Améliorer le réseau d'assainissement et mettre un terme aux défaillances concernant le traitement des eaux usées dans la capitale, c'est l'objectif de la direction des ressources en eau (DRE) de la wilaya d'Alger. "À l'horizon 2018, aucune goutte d'eaux usées ne sera déversée en mer ou dans les oueds dans le grand Alger car 100 % des eaux usées générées par la capitale seront épurées", a affirmé le directeur des ressources en eau de la wilaya d'Alger, Smaïn Amirouche. Le plan d'action initié était supposé arriver à terme en 2016, mais certaines difficultés ont fait que l'objectif assigné a connu un retard d'achèvement des travaux. "Il y a eu un glissement des délais pour des raisons financières. La réalisation d'une station d'épuration coûte très cher", a expliqué le directeur. Selon lui, aujourd’hui 60 % des eaux usées à Alger sont récupérées et traitées dans trois stations d'épuration, à savoir Réghaïa (d'une capacité de 400 000 équivalent habitants), Baraki (900 000 équivalent habitants) et Beni Messous (250 000 équivalent habitants) et le taux de raccordement des ménages algérois au réseau d'assainissement, long de 4 000 km, est de 98 %. Les 2 % non encore raccordés sont les habitants d’anciennes fermes agricoles coloniales et d’habitations isolées. Selon M. Amirouche, les projets en cours mettront un terme d'ici 2018 aux problèmes liés aux traitements des eaux usées et à l'assainissement au niveau de la capitale. D’ici 2016, 90 % des eaux usées seront récupérées. M. Amirouche s’est aussi félicité de progrès réalisés en matière d’eaux de baignade. En 2012, 100 plages étaient ouvertes à la baignade, contre 36 en 2004. Abdallah Kaddour, La Tribune (Alger) – AllAfrica 29-12-2013 |